Si la médecine occidentale d’aujourd’hui est parfaitement adaptée, nécessaire et indispensable pour traiter l’urgence, elle traite les symptômes mais ne cherche pas les causes de la maladie et néglige l’approche holistique, qui est de considérer l’homme dans sa globalité en une interdépendance du corps et du psychisme.

Comme l’affirmait Hippocrate : «L’homme doit harmoniser l’esprit et le corps»Mais la médecine d’aujourd’hui s’est bien éloigné de ce concept.

Face à la demande des malades confrontés aux limites de la médecine actuelle, celle-ci commence à peu à peu à s’ouvrir. Les médecines naturelles plus en harmonies avec notre nature profonde se développent.

C’est l’enseignement du Docteur Edward Bach dans «La guérison par les fleurs».

L’auteur des célèbres remèdes «fleurs de Bach».

 

 

Sa vie, son travail de recherche et son parcours atypique ont marqué l’histoire de la médecine.

Né en 1886 en Angleterre, il fait des études de médecine, devient bactériologiste et poursuit ses recherches sur le rapport entre les maladies chroniques et l’intoxication intestinale qui aboutira à une thérapeutique de renom.

En 1917, il s’effondre dans son laboratoire, atteint d’un cancer abdominal, ses confrères médecins lui donnent trois mois à vivre, mais il y survivra finalement 19 ans.

Il travaille sans relâche et comprend que le facteur psychologique est lié aux troubles organiques. Il devient homéopathe, convaincu qu’il faut soigner le malade et non la maladie qui n’est que la conséquence d’un déséquilibre.

Malgré sa célébrité, il abandonne tout en 1934 pour se retirer dans un petit village où il passera les douze dernières années de sa vie à étudier les plantes, à la recherche de remèdes qui deviendront célèbres dans le monde entier.

Dans cet unique livre le Dr Bach nous expose sa philosophie, son approche de la médecine et nous présente ses remèdes de fleurs qui permettent d’améliorer et rééquilibrer les états émotionnels, ré harmonisant l’être dans sa globalité pour nous épargner de la maladie.

Il ne s’oppose nullement à la médecine conventionnelle mais affirme qu’elle s’attache trop aux manifestations et pas assez aux causes. Selon lui l’origine de la maladie n’est pas « matérielle » (du corps physique) et le traitement des symptômes n’apporte qu’un soulagement passager si l’on n’a pas éliminé la cause réelle.

Dr Bach considère que la maladie est «le résultat d’un conflit entre l’âme et le corps».

Selon lui les maladies de l’homme sont le résultat de défauts de tels que l’orgueil, la cruauté, la haine, l’égoïsme, l’instabilité.

«Nous pouvons éviter la maladie en éliminant ces défauts, non en luttant contre eux mais en cultivant en nous les vertus opposées, de telle sorte qu’ils disparaissent d’eux même».

Il s’exprime avec un langage empreint de références bibliques, prône l’amour universelle et parle d’une « étincelle divine » en chaque homme. Il fait référence au message d’amour du Christ comme modèle dans notre civilisation occidentale mais également de Bouddha et les autres maitres qui « vinrent sur terre pour montrer aux hommes la voix pour atteindre la perfection ».

Chaque étape difficile ou même tragique dans une vie n’est que temporaire et est une possibilité d’évolution qui nous pousse à chercher à faire mieux. La maladie est un signal d’alarme qui nous permet de nous corriger et de nous améliorer. Il évoque la méditation comme moyen indispensable à l’harmonie.

Il nous explique le rôle sacré des parents, qui doivent tenir compte de la personnalité de leurs enfants sans tenter de façonner ceux-ci à leur guise avec autoritarisme et ainsi aller contre leur véritable nature.

Le docteur Bach nous rappelle les grands fondements que sont l’Amour et l’unité, «la victoire éternelle sur la mal et la souffrance ne sera acquise que par la douceur et l’amour».

Il se prononce également contre les pratiques cruelles de l’homme à l’égard des animaux envers lesquels nous avons « une lourde dette » :

«Sommes-nous encore si primitifs…que nous croyions toujours, en sacrifiant des animaux, pouvoir échapper aux conséquences de nos propres fautes et manquements ?».

Il est optimiste sur l’avenir de la médecine et considère que nous sommes à l’aube d’une meilleure ère.

Pour soigner, certaines plantes guérissent nos craintes, nos anxiétés, nos soucis, nos faiblesses, il met donc au point 38 remèdes réparti en sept groupes : peur, incertitudes, insuffisances d’intérêt dans le présent, solitude, hypersensibilité, découragement ou désespérance, souci excessif du bien être des autres.

Egalement le célèbre Rescue Remedy réunissant cinq remèdes spécifiques, qui traite le pré ou le post-effet émotionnel, les chocs ou terreurs. Remède d’« urgence » par excellence. Il est également utilisé pour soigner les animaux.

La méthode de préparation des remèdes du Docteur Bach qui se fait selon un protocole très précis et strict, est présentée dans cet ouvrage.

Sa maison « le centre Bach » et son jardin sont aujourd’hui encore un lieu où sont cueillies les fleurs pour y fabriquer les remèdes.

« Si nous laissons le monde un tout petit peu meilleur par notre passage ici-bas nous aurons bien accompli notre tâche »